Les efforts qui ont amené des civilisations à l’apogée de leur niveau intellectuel ont été graduellement entrepris durant des millénaires, ce qui a conduit l’espèce à franchir des strates dans leur évolution, et non pas une évolution continue puisque l’espèce lorsqu’elle atteint une aisance tente d’en profiter le plus possible, ce qui conduit l’auteur à vous parler des grades originels qui sont là pour pousser l’espèce à aller au-delà de son niveau d’aisance. Sans besoin de chercher pourquoi nous aurons besoin de pousser le niveau d’aisance, la sagesse est une forme d’intelligence qui permet de reconnaître l’aisance. Et nous pourrions vous expliquer aussi pourquoi la meilleure recette pour pousser l’aisance n’est pas définie dans ce document, c’est vous qui serez tenté de développer vous-même votre intellectuel avec la sagesse qui vous sera présentée en sachant que vous aurez le goût d’atteindre un niveau d’aisance plus élevé.
Les grades sont en quelque sorte des mesures qui nous permettent de mesurer notre intellect. L’erreur la plus fréquemment observée est que nous nous croyons tous aussi intelligents les uns que les autres en pensant que l’intelligence est innée. Si nous n’avions pas eu de parents, la vie aurait été instinctive d’une certaine façon sans quoi l’intelligence n’aurait pas pris autant de place que l’instinct. Mais vu que l’intelligence n’a pas été un don de la nature, nous utiliserons l’expression « les grades originels » pour désigner ce qui a poussé l’humain à développer son intelligence et voir aussi que « les grades originels » nous permettront d’approfondir nos besoins en matière d’intelligence.
Comme nous le savons, les besoins en matière d’intelligence sont différents d’un être à l’autre, et donc, nous ne pouvons nier qu’il devrait y avoir des outils plus qualifiés dans notre société pour nous inciter à faire les bons choix sur ce que nous désirons mettre de l’avant pour atteindre une meilleure intelligence.
Nous verrons les grades originels et à partir de là vous serez en mesure d’opter vers de bon choix en ayant ces précieux outils dans votre mémoire. Car le but est d’enrichir votre sagesse sans toutefois décider pour vous ce qui peut vous rendre plus sage.
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Dans notre monde, nous ne pouvons nier que les outils nous ont donné une poussée pour mieux faire. Mais le point le plus important est que l’outil principal est notre sagesse et notre intelligence. La sagesse a donc besoin d’être remodelée parfois pour que nous puissions évoluer.
Tout d’abord, nous allons vous présenter des outils pour la sagesse. Ainsi les outils de la sagesse constituent les premiers grades originels que nous allons abordés.
Cette pyramide reprend l’idée de la pyramide de Maslow1, mais par contre nous n’allons pas l’associé aux besoins, mais à différents grades originels dans lesquels un individu passe pour faire évoluer son niveau d’aisance.
Le premier stade de la pyramide est l’état philosophique d’un individu. Là où l’individu s’aperçoit qu’une forme de rupture existe entre sa personnalité et le monde extérieur. C’est plus qu’une prise de conscience, c’est un état d’isolement. Donc au début de la pyramide, nous aurons l’isolement.
Le second stade de la pyramide est l’état de notre mentale qui cherche des points de comparaison sur le monde. C’est dans cet état que nous cherchons notre place dans le monde extérieur sachant ce que nous sommes au fond de nous-mêmes. Dans la majorité des cas, nous sommes portés à ce stade à trouver les causes qui pourraient nous aider à bâtir notre place dans la société. Ainsi ce stade nous aide à faire des choix plus reculés de notre état d’âme, c’est-à-dire à chercher en fin de compte la cause de ce que nous sommes et ce qui pourrait nous mener dans une direction.
Le troisième stade de la pyramide et le dernier est une forme d’accoutumance. Comme la culture nous l’enseigne, nous obtenons des dons de comprendre ce qui nous entoure et ce qui se passe autour de nous. Ces dons seront ce qui nous rendra si différents des uns et des autres.
La pyramide expérimentale de la sagesse explique que notre personnalité forme des dons en fin de compte. Ce qui encourage l’individu à valoriser son « moi » intérieur pour que celui-ci puisse extérioriser sa personnalité à son aise. Ce que nous apprend cet outil, c’est comment faire du développement de personnalité. Parce qu’en fin de compte, toute chose qui se développe doit avoir un but en soi sachant que ce but est utile. Et ce pour quoi cet outil est essentiel pour le développement de la sagesse, c’est qu’il réfère à une attitude positive que l’individu doit avoir sur lui-même et non pas comme un rejet d’un état d’esprit.
Donc pour terminer avec cet outil, sachons que l’individu a des dons issus de sa personnalité et qu’il doit apprendre à les mettre en valeur. Changer n’est donc pas le meilleur moyen d’accroître sa sagesse, mais plutôt, nous devons valoriser ce que nous sommes en suivant les grades de la pyramide expérimentale de la sagesse.
Si nous mettons l’accent sur ce que nous sommes, nous apprenons à nous découvrir, et pourquoi pas découvrir de nouveau don. L’individu fera des choix qui lui permettront de se découvrir. Pour vivre avec sa personnalité, il faut apprendre à mieux la connaître.
La question la plus fréquente qu’une personne se pose est « en ai-je fait assez ». Cette question relève d’un manque d’un outil précieux qui est celui-ci : la mesure de l’investissement personnel. Cette mesure est constituée d’éléments qui permettent de comprendre où nous en sommes avec notre grade actuel.
Un grade se compose de la phase d’initiation dans lequel nous recueillons des données, ensuite vient la phase construction où nous essayons de bâtir une analyse avec ces données, ensuite vient la phase validation où nous testons ce que nous venons juste de construire, ensuite la phase utilisation dans lequel nous nous engageons à utiliser notre œuvre personnel, et ensuite vient la dernière phase où nous répandons cette chose qui nous est propre.
Mais voyons comment nous pouvons mesurer suffisamment chaque action que nous entreprenons. Avons-nous cueilli suffisamment de données? Etc. Un sage ne devient pas sage parce qu’il a accumulé un grand nombre de connaissances. Un sage est sage par la qualité de la connaissance qu’il a accumulée. Voilà comment nous mesurerons : par la qualité.
L’évaluation de la qualité est ce qui nous permettra de savoir si nous devons passer à l’autre phase. Bien que la qualité soit subjective parce que tout ne représente pas nécessairement la même chose aux yeux de tout le monde, il y a tout de même des indices généraux qui nous permettent de connaître bien la qualité réelle de quelque chose.
Le premier indice serait les standards. Dans les standards, nous pouvons y voir une façon de rendre portable notre sagesse. Les grands sages savent comment faire approcher les gens. Lorsque les gens reconnaissent le potentiel de quelque chose, ils finissent par l’adopter.
Le deuxième indice serait l’accessibilité. Si quelque chose n’est pas accessible, personne ne sera tenté de s’en apprivoiser. Ainsi une sagesse doit être accessible par sa facilité d’être comprise par une personne de niveau intellectuel moyen. C’est certain que ce n’est pas tout qui peut être compréhensible facilement, mais du moins si les gens ont les outils à leur portée pour y accéder, alors ces outils facilitent la compréhension d’un thème sage.
Bien sûr il y a plein d’autres façons de connaître la qualité de quelque chose… ça sera à vous d’en décider de quelle façon vous aller mesurer la qualité.
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Utiliser par des sages du monde entier… cela va de plusieurs disciplines d’abstinence simples aux plus complexes. Mais sommes-nous en train d’évoluer avec nos compétences ou simplement nous utilisons des recettes de discipline qui sont parfois barbare, parfois injuste aux yeux de certaines personnes. L’abstinence sera ici abordée pour que nous puissions mettre en lumière les disciplines des sages et savoir si celles-ci nous conviennent vraiment.
Ce deuxième grade originel (après les outils) est un sujet fort subjectif et ce sera à vous d’en décider si ces choix vous conviennent. Peut-être que vous ne seriez pas prêt à devenir plus sage que vous l’êtes actuellement.
Ce grade est une façon d’enrichir votre discipline de vie. Qu’adviendrait-il si vous n’étiez pas suffisamment discipliné? Vous ne pourriez pas évoluer ! Pour évoluer, l’être s’enrichit de discipline qui lui permet de tenir la route. À certain moment de votre évolution dans votre vie, vous auriez probablement ressenti avoir franchi une étape dans votre vie qui fait que vous suivez désormais une nouvelle discipline de vie venue enrichir votre perception des choses.
L’abstinence constitue une façon de se priver d’une attitude. Il est facile de s’exalter et d’élargir nos comportements. La meilleure façon de perdre le contrôle est de devenir excessif. L’inverse sera d’enrichir le contrôle avec l’abstinence. Il n’est pas tenu de vouloir toujours s’abstenir, ce pour quoi il est conseillé de revoir constamment les efforts que nous entreprenons pour mieux gérer nos disciplines de vie. Dans un effort perpétuel à maintenir une harmonie avec ce que nous ressentons et ne pas couper nos sentiments pour élever le niveau de discipline, sans quoi cela deviendrait purement superficiel.
Les plus sages de ce monde sont ceux qui justement sont le plus souvent à l’écoute de leur sentiment. Une discipline est bonne seulement si nous en ressentons la motivation. Une discipline ne veut pas dire s’enfoncer à subir un malaise ou rejeter un bonheur. Une « discipline de fer » doit refléter ce que nous sommes à l’intérieur de nous. Ce pour quoi ce document vous a enseigné à la section précédente à enrichir votre personnalité parce que c’est ce qui nous permettra d’être à l’aise avec la discipline que nous entreprenons.
N’oubliez pas que des efforts investis dans une discipline sont une forme d’abstinence à mettre des efforts ailleurs… Et cela constitue la forme principale d’abstinence dans lequel il vous est encouragé à suivre : soit que vous y mettez dans quelque chose en vous abstenant de quelque chose d’autres.
Le choix peut être simple, mais seule une expérience peut réellement révéler la véritable nature de ce que nous sommes à l’intérieur.
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La conjoncture est l’état de notre environnement qui nous conditionne face à nos projets, nos idées, etc. La conjoncture peut parfois être négligée. Mais il est possible parfois de combattre cette conjoncture et de ne pas se laisser emporter par les forces qui régissent notre environnement. L’image de combattant telle que nous pouvons le concevoir est ce que nous voudrions être à l’intérieur de nous. Mais les sages savent que la véritable force est ce que nous sommes déjà et non ce que nous projetons devenir.
Certains disent d’utiliser vos propres forces, mais il est aussi vrai que nous pouvons agir en communauté. La force d’une communauté est ce qui crée la conjoncture. La communauté n’est pas toujours facile à atteindre, car nous sommes limités. Mais au fond, ne soyez pas ce que vous êtes. Si vous voulez rejoindre la communauté pour que celle-ci anticipe des changements dans la conjoncture, soyez plutôt un nouveau modèle.
Il est facile de vouloir convaincre en sollicitant, sauf que ce mouvement ne fait pas bouger la conjoncture, cela rejoint que quelque inspirant qui partage vos idées. Tout simplement, pour que la conjoncture soit sous votre influence, aspirer à créer des arguments qui sollicitent à utiliser les forces d’autrui. Pour être sage, il faut apprendre à inciter les un et les autres à apporter du sien dans la communauté pour créer un changement de conjoncture.
La société cherche à utiliser des modèles. Comme nous ne sommes pas toujours le meilleur modèle, il devient difficile d’influencer une masse de personnes. L’utilisation de modèles dans la société est un obstacle pour bien des choses. Nous croyons que nous ne pourrions pas être sages si nous n’adoptons pas le modèle du sage perçu par la société. Encore un obstacle (un modèle) que vous vous infligez à vous-même. Soyez ce que vous voulez être, vous n’avez pas besoin d’être un modèle. C’est aussi la conjoncture qui voudrait que vous ressembliez comme aux autres dans la société. Le moins primé, est aussi celui qui est le plus à l’abri des généralités qui circulent par-ci par-là. Si vous êtes moins sollicité, vous avez cette chance de pouvoir méditer à l’intérieur de vous et enrichir votre propre modèle de personne.
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Le premier élément qui fait vieillir est la souffrance. Dans une vie, nous avons besoin d’éliminer cette souffrance pour éviter de vieillir prématurément. Vieillir ici signifie aussi au sens psychologique et mental, plus que physique. Le vieillissement de notre côté psychologique est sans doute causé par la souffrance.
La souffrance ne s’élimine pas facilement, nous restons tous marqués par cette souffrance, et de par ce fait, si nous restons marqués démesurément, nous vieillissons. Le bon cœur tendre de notre enfance est ce que nous allons retrouver dans cette section de ce document. Ainsi, nous allons passer au 4e et dernier grade originel. Comme le mot « originel » l’indique, c’est une étape ici que du fait que dans notre tendre enfance nous n’avons pas appris à conserver notre cœur tendre et nous l’avons perdu en quelque sorte à cause de la souffrance.
L’astuce essentielle qui permet de préserver ou retrouver son cœur tendre est l’élimination de la souffrance. Notre souffrance dira-t-on nous rend plus fort, comme le bon vieux proverbe le dit : « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ». Nous faisons fausse route. En réalité, cela est vrai pour les virus, mais la tendresse c’est la douceur et non la robustesse. Ainsi, la souffrance est notre hantise. Notre hantise face à des circonstances nous rend plus fébriles. Ainsi, en réalité, la souffrance c’est la peur.
Le meilleur remède pour éliminer la souffrance (la peur), c’est de développer de l’agilité. Cette agilité nous rend plus en confiance avec nous-mêmes et donc il élimine la peur. Nous ne pouvons pas être des as dans tout, mais si notre peur reste, nous vieillissons, donc rappelons-nous ce cœur tendre de l’enfance, la peur était absente et ainsi vous étiez aventurier. Maintenant, il n’est pas question de jouer l’innocent, il s’agit plutôt de se concentrer dans son champ de compétence. Ainsi, nous nous limitons certes, mais c’est parfois en faisant trop qu’on échoue et que la peur revient.
Ce grade originel consiste à vous aider à parvenir à éliminer la souffrance en vous apprenant à réagir ainsi : décider d’en faire moins dans les champs de compétences dont vous manquez d’agilité ou développer l’agilité qui vous manque.
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Les grades originels ont pour but d’instruire une personne à choisir une voie paisible, en passant par la méditation (la réflexion), jusqu’à vous donner des bons conseils pour développer votre sagesse.
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