Il est à se demander si notre fonctionnement tant économique qu’organisationnel s‘il est réellement adapté à nos besoins actuels. Évidemment, nous ne retrouvons pas encore suffisamment d’alertes qui justifient la remise en question de notre fonctionnement en tant que société, mais n’empêche qu’actuellement plusieurs menaces pèsent sur nos épaules et font sonner le son de cloche qui nous pousse à être sur nos gardes.
Le premier exemple que je peux vous donner serait l’endettement des gouvernements qui s’élèvent de jour en jour, et ce de façon généralisée sur notre planète. Si les gouvernements n’arrivent plus à donner les services d’origines, cela constitue une dégradation économique grave dont il faudra travailler ponctuellement sur le sujet pour trouver la meilleure solution. De plus, quand les revenus des gouvernements diminuent cela signifie aussi que les entreprises font moins de profit qu’avant puisqu’ils payent moins d’impôts. Le profit était aussi généré par une abondance des ressources qui s’effritent de plus en plus. Il serait donc intéressant de revoir comment pouvons-nous générer suffisamment des profits tant économiques que sociaux (pour ne pas devenir des machines d’œuvre).
Une autre dimension d’étude du profit serait intéressante sur comment la nature arrive par elle-même à générer des bénéfices tant énergétique qu’au niveau des éléments physiques. Donc, regardons sous différents angles l’étude du profit.
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Le mot clé qui représente le mieux le profit est selon l’auteur « l’excès ». L’excès dans notre société a permis de générer le profit global de la société. Tant la technologie qui a permis de contribuer grandement à produire des quantités et qualité excédentaire, tant l’abondance des ressources a permis aussi de générer un excédant. Seulement ici, nous devons examiner l’excès sous un autre angle. L’excès exige une grande gestion pour pouvoir contribuer à produire du profit.
L’excès dans les années 1920 avait contribué à l’essor économique, mais a aussi contribué à sa chute en 1929. De toute évidence, l’excès est nécessaire pour produire une croissance économique, mais ici cet excès doit évidemment être redistribué en échange d’actif financier pour pouvoir être considéré comme bénéfique pour l’industrie et les commerces. Les économistes diront que tout dépend de la demande, mais jusqu’à quel point est-ce vrai. La demande serait plus forte si les moyens des demandeurs étaient plus forts.
Ce qui vient supposé que tout ne dépend pas seulement de la demande, mais aussi de la qualité d’une bonne gestion des ressources économiques, comme une redistribution équitable par exemple. De plus, la demande dépend grandement de ce que les employeurs ou gens en moyens redonneront à la population pour pouvoir alimenter le cycle économique. L’économie vue sous forme de cycle est plus réaliste. Si un élément bloque au niveau des investissements, alors la demande bloque aussi.
Étant donné que le cycle de l’économie doit toujours être alimenté par des prêteurs de fonds, la fourchette totale de l’économie risque d’être beaucoup trop grande pour ces prêteurs et l’économie risque de ne plus fonctionner comme autrefois. C’est parce qu’un jour le maximum sera atteint par l’industrie en ce qui concerne le grand progrès technologique qui fait avancer l’économie, en plus de l’épuisement des ressources qui s’aggrave, il faut donc repenser à faire sous de nouvelles bases l’économie actuelle pendant que c’est changement n’ont pas encore eu lieu.
Il y a l’optimiste qui croit que tout s’arrange tout seul sans intervention, mais c’est un peu croire que la pluie tombera à flots dans un désert. Évidemment, rien ne s’effectue tout seul. Cette fois-ci, avec l’endettement massif de la population qui a permis de faire rouler l’économie jusqu’ici risque de ne plus être aussi efficace. Les gouvernements, de même que les municipalités font face à un endettement qui ne cesse de croître et sans que personne puisse changer quoi que ce soit. Le même sort est déjà en train de se produire avec l’industrie, comme nous avons pu le constater dans le secteur de l’automobile récemment. L’excès a donc diminué, sans excès l’économie ne pourra plus être dans la même situation qu’aujourd’hui, bien que maintenant notre économie est en partie déjà mise en danger par le surendettement.
La figure 1 présente la situation idéale d’une entité économique qui reçoit un profit sur plusieurs périodes dans le temps. Dans la situation idéale, le profit est croissant à chaque période. Mais de façon plus réaliste, le profit subit des fluctuations, donc les courbes de profit peuvent devenir descendantes aussi en partie.
En réalité, toutes entités économiques espèrent pouvoir recevoir du profit comme la situation idéale présentée à la figure 1, mais pour y arriver, il faudra que les entités puissent consommer leur profit, c’est-à-dire que les entités économiques doivent réaffecter leur profit dans l’économie. La croissance est sujette à biens des facteurs qui souvent les entités économiques ne contrôlent pas.
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La clé du profit réside dans l’organisation de la façon dont nous faisons une répartition de nos ressources. Il faut éviter de créer des concentrations. Par exemple, en jouant au casino, pour jouer plus longtemps, pour que le plaisir dur plus longtemps avec le même argent, il faut éviter de tout concentrer la mise sur une partie jouée. Évidemment, lorsque nous regardons aussi comment nous organisons nos dépenses, nous pouvons tirer un plus grand profit sur des éléments durables.
Investir dans des choses durables permet d’éviter d’avoir à concentrer des rachats identiques. Mais évidemment, tout dépend de vos moyens aussi. Vous devez répartir vos investissements (ou dépenses) de sorte à ne pas créer de concentration. Par exemple, si vous avez à faire l’épicerie, vous n’achèterez pas en concentrant vos achats sur une seule catégorie de nourriture. Eh bien, la clé du profit réside dans la répartition des ressources. Vu sous cet angle, cela paraît facile, mais en réalité c’est beaucoup plus complexe que cela.
La véritable compréhension de la clé du profit se détermine par investir de sorte à repousser les limites. Donc pour investir à repousser vos limites, c’est cela qui crée votre profit. Nous devons non concentrer, mais allonger! Lorsque nous allongeons pour repousser les limites, c’est de cette façon que l’on contribue à créer un excès, donc un profit.
Cela nous amène à élaborer une autre partie de la clé du profit basé sur la variable de l’épuisement. Pour qu’un profit puisse durer, tout dépend de si nous avons épuisé cette source du profit. Comment l’épuisement est-il atteint moins rapidement? Cela va dépendre du rationnement que l’on effectue. Même si une ressource est abondante, le meilleur moyen d’en tirer profit n’est pas de s’acharner à puiser cette ressource avec abondance, parce que souvent nous gaspillons plus facilement. Le rationnement est une science qui s’apprend. Le rationnement n’est pas seulement divisé ou partagé sur une période de temps.
La science du rationnement s’effectue en recyclant une ressource. Par exemple, du point de vue des ressources financières, recycler ne veut pas dire reprendre l’argent que l’on a payé, cela signifie de réinvestir l’investissement vers d’autres buts. Ici, c’est une science, puisque tout ne peut pas être réinvesti aisément. Ce pour quoi pour créer du profit, nous devons donner une durée de vie plus longue aux investissements. C’est un art économique de composer ses investissements de sorte à ne pas rendre désuet quelque chose qui produit encore de la qualité.
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Lorsque nous employons le mot stratégie, cela fait référence à une série d’actions dans une logique pour atteindre des objectifs ou des buts. Mais cependant, nous spécifions que l’union suit le mot stratégie et fait en sorte que la symbolique du mot stratégie change de la définition générale. Avec l’union, le mot stratégique réfère à appliquer des méthodes d’assemblage cohérentes des investissements.
La cohérence est ici mise en application pour dénoncer que la diversification des investissements ne mène pas toujours en une stratégie quelconque qui soit de nature cohérente. Ici, la stratégie est de rendre plus profitables les investissements en cours et non de commencer à diluer le risque par la diversification des investissements. Bien qu’actuellement, de telles diversifications non stratégiques existent chez bien des investisseurs, mais cela ne permet pas d’atteindre un optimum pour des investissements qui exige une plus grande mise en valeur.
Il va de soit aussi que la créativité joue un rôle important dans l’union des investissements, tel que pour bâtir des entreprises performantes et concurrentielles, cette créativité est nécessaire pour élargir le concept d’entreprise.
La stratégie d’union qui vous sera présentée permettra d’élargir la créativité pour un renforcement dans vos investissements. Tout d’abord, la stratégie d’union est une forme de rassemblement qui théoriquement a fait ses preuves dans l’étude de la science par laquelle l’union est une clé qui amplifie la perception que nous avons sur le fonctionnement d’un système. Que vous soyez dans un système comme dans un autre, il faut comprendre que vous êtes situés dans le sous-système d’un système plus vaste. Et justement, votre investissement est un sous-système en quelque sorte. Maintenant, vous devez mettre en contexte votre investissement par rapport aux autres systèmes plus vastes qui dépassent vos investissements.
La stratégie d’union est de répandre la nature de décision d’établir vos investissements selon votre sous-système ou entre les autres systèmes plus vaste. Ce sont des décisions qui ne sont pas faciles. Tout d’abord, laisser décider le marché dans lequel vous êtes est réaliste dans la mesure que vous ne pouvez pas vous isoler complètement de la réalité, et peut-être que vous êtes capable d’influencer le marché, mais il n’en demeure pas moins que la réalité soit toujours présente dans votre sous-système (ou entreprise). La réalité doit vous influencer sur l’ouverture de marché dans lequel vous faites face, donc même si vous faites partie d’un système plus vaste, vous devez incorporer ce système dans votre sous-système, et cela s’appelle la stratégie d’union.
La stratégie d’union qui est d’incorporer le système plus vaste à l’intérieur de votre sous-système est en quelque sorte la clé. Pour arriver à incorporer quelque chose de plus petit, vous devrez faire certaines concessions, c'est-à-dire des sacrifices sur la personnalité de vos investissements. Ceci se fait de la sorte, en standardisant vos investissements. Comme le marché est un système plus vaste, il est plus profitable de profiter de la nature du marché. Cette nature du marché s’intitule comme étant la formation disponible, l’éducation des employés, les formats de produits, les méthodes génériques de fabrication, et les standards de production, et autres standards qui permettent d’établir une stratégie d’union fonctionnelle dans vos investissements.
Il est facile de développer des solutions non conformes ou dites « adaptées », mais comme il est aussi facile de se perdre à développer des solutions aussi incertaines. Pour réaliser un meilleur profit de vos investissements, vous devez tirer aussi avantage des solutions qu’offrent les solutions standards qui sont la plupart du temps moins coûteuses puisqu’elles sont déjà conçues de façon à être des solutions concurrentielles.
L’intégration des standards à vos investissements vous donnera des avantages certains. Plutôt que de préférer des solutions incertaines, opter vers des choses qui ont déjà été bien étudiées. Soyez aussi créatif, mais rester vigilant, et conservez d’une part cette créativité dans vos recherches et développements vers de nouveaux standards qui enrichissent le marché que vos investissements servent. L’intégration des standards est une façon de donner une plus grande valeur à vos investissements en les rendant plus profitables.
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Bien que d’une certaine façon les comptables d’entreprises calculent de l’amortissement sur le matériel, de cette façon nous calculons combien nous devons réinvestir dans l’entreprise pour que l’entreprise reste à la même valeur. Mais il y a une faute généralisée qui est produite via cette méthode comptable.
D’abord, la faute est de calculé qu’il faut réinvestir une somme égale pour le même matériel, ce qui est faux, car il y a aussi de l’inflation qui n’est pas calculée, et donc l’inflation fait monter la valeur que l’on doit réinvestir pour l’achat de nouveaux matériels et services consommés (machine, salaire, commission, entretien bâtiment, etc.).
Une entreprise a besoin d’avantages de capitaux pour pouvoir fonctionner. Donc, ces capitaux dont l’entreprise a besoin viennent gruger la marge de profit payée aux propriétaires d’entreprise. Il n’est pas toujours possible pour l’entreprise d’augmenter ses revenus de ventes faute de concurrence. C’est que l’entreprise dans un domaine très concurrentielle doit descendre parfois son profit pour pouvoir réinvestir suffisamment. Il y a là un danger que l’entreprise dans un domaine concurrentiel veule s’endetter pour pouvoir réinvestir pour fonctionner comme elle doit fonctionner et payer la même marge de profit à ses propriétaires.
L’autre chose, qui vient déranger la marge de profit, est que l’entreprise doit s’améliorer pour rester concurrentielle sur leur marché. Ce qui vient encore demander de réinvestir dans ses infrastructures des sommes supplémentaires pour pouvoir améliorer les éléments déjà en place. Et là encore, il y a la mise en garde que l’entreprise doit s’endetter pour pouvoir payer les améliorations (incluant la recherche et développement) pour pouvoir rester sur le marché et payer encore la même marge de profit à ses propriétaires.
Finalement, l’inflation, le fait que l’entreprise concurrentielle doit augmenter ses prix, si elle le peut, vient aussi généralement gruger du profit sur la portion payée à ses propriétaires parce que ceux-ci doivent payer plus cher généralement à cause de l’inflation généralisée.
Mais il y a un remède à tout cela. Contrairement à l’idée de maximisation du profit, nous devons opter plus pour l’optimisation du profit. Au lieu de vouloir toujours tirer le maximum de bénéfices à notre entreprise, il suffit de sacrifier une part pour le développement et les augmentations de coûts pour l’entreprise. Cela évite pour l’entreprise de s’aventurer vers une structure d’endettement. De plus, le réinvestissement calculé de cette manière devrait se contenir dans la catégorie « coût prévisionnel » plutôt que dans « avoir du propriétaire », puisqu’en réalité il ne s’agit pas d’un réinvestissement direct, il s’agit de tenir compte des coûts pour l’entreprise dans le futur.
Donc, revenons à l’idée d’optimiser le profit en allégeant la portion payée aux propriétaires d’entreprise pour pouvoir éviter de faire fluctuer un jour ou l’autre la structure financière de l’entreprise vers l’endettement. D’où l’idée maintenant que savoir réinvestir c’est aussi d’optimiser le profit, et non de le maximiser.
Les bilans d’entreprise devraient avoir le compte « Coûts prévisionnels » dans l’actif du bilan comme présenté à la figure 2. Dans ce compte, les entreprises doivent y mettre des fonds en prévision de l’augmentation des coûts futurs.
Il est avantageux d’avoir un compte « Coûts prévisionnels » puisque, en effet, cela évite à l’entreprise de déclarer des augmentations de coûts cumulés sur de gros investissements. Cela permet aussi à l’entreprise d’avoir de l’argent en main pour faire face à l’augmentation des coûts avenirs, comme supposons l’achat de machinerie dispendieuse à remplacer périodiquement ou le rachat ou la rénovation d’un immeuble existant. À la figure 2, le compte « Coûts prévisionnels » est aussi mis dans la section « Avoir du propriétaire » du bilan (le bilan doit balancer « Actif = Passif + Avoir »), mais ce n’est pas un avoir réel, c’est en réalité une perte puisque l’inflation qui fait augmenter les coûts prévisionnels n’est pas un gain, c’est une perte. De même que la recherche et développement pour rendre l’entreprise plus concurrentielle, cela est aussi des coûts à prévoir qui devrait aller dans la section « Coûts prévisionnels » du bilan puisque ces coûts sont des dépenses pour mettre à jour l’entreprise, et donc c’est comme dirait-on une dépense plutôt qu’un investissement d’une certaine façon.
Le profit optimal, plutôt que le profit maximal, rend le bilan d’une entreprise plus réaliste. De plus, cela permet d’amoindrir l’effet de surprise de certains réinvestissements qui nécessitent plus de fonds. Savoir réinvestir dans ce contexte signifie qu’il faut prévoir des investissements supplémentaires dans une organisation, être conscient que cela viendra affecter l’entreprise, d’où prévenir est certainement utile dans ce contexte. Donc, les propriétaires d’entreprise ne devraient jamais opter pour un profit maximum, mais plutôt un profit optimum.
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Nous considérons le profit comme un bénéfice. Dans la définition générale, nous pouvons comprendre que l’excès (le profit) de transaction doit être considéré comme un bénéfice, mais scientifiquement non, ce n’est pas un bénéfice.
Cela s’explique de la sorte, si vous obtenez un profit, c’est parce que vous avez donné quelque chose en gage d’équité. Donc, vous avez obtenu un profit, mais ce profit a été généré à l’échange de d’autres valeurs que vous possédiez déjà avant l’échange. Alors, vous avez obtenu un profit en gage d’équité d’échange contre une autre valeur.
L’échange n’est donc pas le principal responsable de création de profit. Le responsable, c’est la création de valeur. En créant de la valeur, vous créez votre profit. Ce n’est pas la même chose que dire que vous obtenez d’un tiers du profit. Car le profit a été généré à partir de la valeur que vous avez créée. Même le terme « profiter de la vie » aurait une plus grande signification en l’associant à la valeur que les gens créent et non à l’échange contre un bien ou un service. Le profit est donc créé par la valeur générée par une personne ou une organisation. Nous profitons donc en nous attardant aux valeurs créées et non à l’échange.
L’autre point marquant est comment pouvons-nous évaluer la valeur correctement ? Cette tâche est généralement faite avec des caractéristiques comparées avec d’autres caractéristiques. La valeur ne peut pas toujours s’évaluer en fonction de l’échange, même que nous ne devrions pas évaluer en fonction d’un échange. Les valeurs peuvent être diversifiées et parfois ces valeurs sont difficilement associables à l’échange, sinon comment pourrions-nous dire que ça vaut plus que le prix de l’échange? Comme ça serait le cas d’une intervention médicale ou d’un médicament qui sauve une vie, la valeur ne peut pas être comptabilisée par le prix de l’échange. Mais plus spécifiquement, la valeur doit aussi et devrait être excédentaire aux prix, car le profit pour le consommateur c’est la valeur qui excède le prix d’échange d’un bien ou d’un service.
Dans ce dernier paragraphe, nous faisons une référence à un grand dilemme que vit notre société entre la valeur au prix et le profit réel. Le profit devrait être généré à la fois pour le créateur de valeur et à la fois pour celui qui utilisera cette valeur. D’où il faut justement condamner ce qui est une opportunité à court terme et opter pour une valeur qui durera, car la durabilité d’une valeur est aussi le profit du consommateur. Le profit du producteur de biens et de services est donc une valeur en gage d’équité, et non le résultat d’une différenciation entre le coût et le prix de vente. Même si nous devons tenir compte du coût, le profit qui est la valeur excédentaire au coût doit être partagé entre les parties prenantes à l’échange.
À la figure 3, nous représentons ce que doit être la part de la valeur par rapport aux prix qui est moindre et ainsi le coût de production qui est moindre que le prix.
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Comme nous parlions de valeur qui représente le profit, il y a ici une forme de compréhension qui nous aide à saisir le sens de ce concept de valeur au-dessus du prix demandé. Tout d’abord, la compréhension dans un contexte fermé est floue comme l’exemple de la figure 3 dans un contexte fermé. Mais étudions la chaîne de valeur, c'est-à-dire du commencement jusqu’à la fin. En réalité, il n’y a pas de fin ici puisque les échanges économiques s’effectuent d’une entreprise à l’autre, et ainsi de suite. Mais le concept de la chaine de valeur, c’est que la valeur produite d’une entreprise à l’autre doit toujours être plus grande que le prix demandé pour que l’entreprise qui reçoit le bien puisse à son tour créer son profit.
Dans ce contexte de profit obligé par la chaine de valeur, nous comprenons qu’un profit doit être absolument absorbé d’une entité à l’autre pour que chaque entité puisse exister sur le marché. En réalité, le profit est donc obligé par l’entité émettrice de valeur vers son client qui doit lui aussi profiter de cette valeur pour rester en affaire. Et dans le cas d’un particulier, il doit lui aussi faire un profit pour maintenir un niveau de vie acceptable.
Évidemment, la compétition créée par la concurrence provoque l’obligation d’une entité à offrir ses biens et services à un prix qui n’atteigne pas leur valeur réelle.
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Une entreprise ayant une rentabilité insuffisante ne signifie pas qu’elle soit en faillite. La rentabilité peut être insuffisante pour les investisseurs pour différentes raisons. Une rentabilité insuffisante signifie que l’entreprise ne génère pas suffisamment de profit pour combler l’espérance des investisseurs (actionnaires ou propriétaires). Parfois les entreprises peuvent être en période de déclin partiel et cela peut occasionner des pertes d’occasions d’affaires, pertes de vente, bref des pertes quelconques par rapport à un niveau antécédent. Cela signifie un niveau de profit moindre par rapport à un niveau espérer. Mais il existe plusieurs solutions à cela, dont une que nous allons aborder.
Dans le monde des affaires, dans une situation de rentabilité insuffisante, les gestionnaires d’entreprises peuvent envisager de restreindre leur activité, délocalisé les centres de production et de service, remplacer la main d’œuvre par des équipements sophistiqués, faire des promotions sur les ventes, etc. Tous les moyens peuvent être jugés efficaces d’un certain point de vue pour la comptabilité de l’entreprise, mais cela provoque quelquefois des ruptures avec les employés, avec des partenaires d’affaires, etc.
Un moyen dont il faut aborder pour résoudre des problèmes de rentabilité insuffisante est la tolérance. Bien souvent, les gestionnaires veulent se montrer très sensibles aux moindres variations, mais ils en oublient que parfois c’est normal que l’entreprise soit dans une période moins profitable. L’économie c’est comme la température, un jour il fait très chaud, le lendemain c’est plus frais. Souvent, les gestionnaires ainsi que les investisseurs ont en tête un taux cible de rentabilité qu’ils veulent atteindre perpétuellement. Mais n’oublions pas que si toutes les entreprises touchées par une rentabilité insuffisante agissaient, avec les conséquences, pour rejoindre une cible économique, c’est comme chercher à manger la carotte au bout d’une canne à pêche. Mais en réalité, la cible ce n’est pas une rentabilité, c’est votre entreprise que vous attaquez en variant rapidement sa structure fonctionnelle.
Déjà, produire et avoir une certaine rentabilité constitue un exploit. Il ne faut pas sombrer à vouloir surexploité ses employés, par exemple, pour vouloir parvenir à une plus grande rentabilité, parce qu’au bout du compte le manque de tolérance, c’est transformé l’entreprise avec une structure trop sensible aux variations du marché. Le manque de tolérance conduit vers de l’abus en quelque sorte, et même si la règlementation le permet en quelque sorte, c’est tout de même étiré la règlementation.
La tolérance est en quelque sorte une force qui doit être développée pour arriver à bâtir un empire résistant aux variations des marchés économiques. Le manque de tolérance conduit vers des prises de décision qui n’aide pas à l’économie la plupart du temps. L’économie est comme une grosse entreprise dont il faut travailler dessus pour l’embellir. Même les particuliers devraient aussi toléré quelquefois que leur salaire ne soit pas toujours au niveau espéré, puisque le manque de tolérance est une façon de détruire la croissance économique, car en réalité, la croissance économique c’est justement de commencer à un niveau et d’aller au-delà. Donc, la croissance économique n’est pas de s’abaisser par rapport au potentiel économique. D’où il faut plus de tolérance dans l’économie pour parvenir à réellement mieux faire, sans soustraire des facteurs de croissance.
De plus, nous pouvons reprocher le gaspillage de ressources économiques fait en période de prospérité, et même en période creuse, le gaspillage ne diminue pas réellement. Vous auriez besoin de moins de tolérance si les décisions de chaque gestionnaire et investisseur étaient orientées à ne pas laisser sur le dos de quelqu’un d’autre la croissance économique et justement de planifier une rentabilité modeste. Être plus tolérant est donc aussi nécessaire quant au choix de l’investissement dès le départ. Vouloir seulement des opportunités d’affaires les plus rentables est manœuvrer vers des investissements à rentabilité temporelle plutôt que du long terme, et comme les investisseurs voudraient plus de rentabilité, alors leur économie devient temporelle. Mais un beau jour, les comportements individuels en mauvaise conception avec l’économie risquent de paraître davantage.
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Économiquement, une union des acteurs d’un marché permet de faire une différence sur la rentabilité d’une entreprise de ce marché. Cela ne veut pas dire de créer un cartel, non la différence c’est qu’une union est aussi une union avec le client et le producteur. L’union commence par le client qui doit supporter une marque ou une entreprise. Déjà, cette forme d’union existe, mais elle est transparente. Il n’y a pas suffisamment de contrôle pour que le client accepte d’être fidèle sans avoir la peur de se faire tromper. Et de l’autre côté, le client choisit des options qui ne donnent pas d’impacts positifs sur l’économie. Comment faire pour joindre client et producteur en même temps ?
Beaucoup d’expérimentations ont été menées par des entreprises au niveau marketing pour arriver à fidéliser le client, mais encore là, il n’y a pas de miracles qui furent trouvés. L’union doit établir quelque chose pour que cela réussisse. Effectivement, l’union devra en réalité permettre de contrôler quelque chose comme une véritable union d’affaires. Le client doit avoir du contrôle pour que l’union se fasse. Il y a différente méthode qui aide à créer une union telle que l’écoute du consommateur, le sondage, mais ce n’est pas un véritable contrôle, c’est une approche directe ou indirecte pour connaître l’opinion du client et pas plus que cela.
Pour que l’union ait lieu, les entreprises devront laisser les clients prendre des décisions. Cela n’est pas une approche facile à monter parce que cela est un nouveau sujet sur le fait que l’on pourrait laisser le client prendre des décisions. Avec des décisions à prendre, le client est plus motivé à devenir adepte à ce qu’il a lui-même fait concevoir. Par exemple, un achat d’un produit ou d’un service devrait donner des points pour voter sur la prise de décision quelconque dans l’entreprise productrice de ce bien ou ce service. Et de nos jours, avec les moyens de télécommunication et informatique que l’on dispose, il est très simple de mettre en place une forme de site web commun (ou personnalisé) pour ce genre de prise de décision cliente.
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Le profit est un excès obtenu après qu’un investissement devienne rentable. Avant que les investissements soient effectués, il y a des prévisions qui sont effectuées pour connaître la rentabilité de tels investissements. Ces prévisions se calculent, donc nous devons bien faire ces prévisions pour calculer correctement son risque.
Tout dépend quelles méthodes vous utiliser pour faire vos prévisions, vous construirez des scénarios, du plus optimiste au moins optimiste. Voilà là où les gestionnaires se trompent, ils ont calculé que leur investissement devrait générer un niveau de vente espérer, mais ils conservent leur plan original d’investissement, soit de conserver le même niveau d’investissement malgré les scénarios. Il y a là toute une bêtise. Les gestionnaires doivent plutôt revoir leur plan d’investissement en fonction du scénario le moins optimiste. Ils doivent adapter leur plan d’investissement pour prévoir toujours une rentabilité, et nous parlerons de d’autres méthodes qui peuvent être envisagées pour l’investissement sécuritaire.
Pour calculer des prévisions réalistes, l’ambition aussi doit se comptabiliser. L’ambition du projet est ce dont vous motiverez à prendre un certain niveau de risque. Et pour calculer votre ambition, vous devez bien connaître les variables sur lesquelles vous êtes porté à donner votre importance. C’est souvent l’importance trop grande à des éléments qui cause les erreurs de perception sur l’impact que peuvent avoir ces éléments sur votre projet. Une ambition trop grande peut vous mener à une plus grande déception. Ayez le mieux possible une ambition plus modérée qui vous permet de faire des prévisions plus réalistes.
L’autre facteur qui doit être pris en compte pour faire de bonne prévision, c’est de bâtir votre projet en plusieurs morceaux, c'est-à-dire planifier construire vos prévisions de façon progressive au lieu de tout mettre dans une seule analyse. Évidemment, il y a là des efforts que les gestionnaires et investisseurs doivent assumer comme conquérir des parts de marché plus lentement. Donc investir progressivement est une voie beaucoup plus certaine. Au moins, vous ne sacrifierez pas tout votre capital d’investissement. Et évidemment, cela s’applique quand c’est possible de faire votre projet avec la voie progressive. Habituellement, avec une ambition modérée, c’est possible de construire votre projet par morceaux.
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Une organisation ne constitue pas en tant que telle une machine à générer des fonds pour les investisseurs. Lorsque l’on s’apprête à investir dans une organisation, on s’attend à maintenir cette organisation pour diverses raisons sociales-économiques dans le but de créer quelque chose. La maintenance d’une organisation doit constituer la priorité avant le profit que l’on peut en tirer. Les organisations sont construites d’abord pour satisfaire un besoin social, donc satisfaire les clients à ce sujet.
Un profit est une opportunité d’affaire qui s’agence bien avec l’organisation. Ce profit est d’abord attendu par les investisseurs pour pouvoir satisfaire leurs intérêts après avoir satisfaire les intérêts des clients. L’importance du maintien d’une organisation est qu’une entité économique a nécessité d’une part de nombreux sacrifices, comme l’investissement des propriétaires, et d’une part des investissements de nombreux intervenants comme les employés. Une entreprise est aussi le symbole de réussite en affaire de nombreux gestionnaires et constitue aussi la réputation des emprunteurs/investisseurs.
De nos jours, il n’est pas rare de voir que les investisseurs délaissent le maintien des entreprises par faute d’implication dans leurs organisations. Le maintien n’est pas seulement pour rendre performante une organisation, c’est aussi pour enrichir le patrimoine économique de la société. Le maintien c’est l’embellissement d’une organisation, la rendre encore plus belle et meilleur. Souvent, lorsque des limites ont été atteintes, on ne cherche plus à repousser ces limites. Le maintien serait ce qui alimente l’évolution d’une organisation. Le maintien doit être recherché même si on doit sacrifier encore davantage. Le maintien c’est donner encore la chance à une organisation de faire mieux. Il est facile de constater que de nombreux investisseurs sonnent à la porte d’à côté en délaissant des organisations jugées troubles. Mais le maintien aurait pu éviter d’avoir à recommencer. Le maintien, c’est de s’enrichir en enrichissant ce que l’on détient pour l’adapter à de nouvelles situations.
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